Travail Malek

Mon premier travail a été  du désherbage en forêt, pour faire plus simple, je me promenais dans une forêt de bois de santal avec ma machette sur l'épaule à la recherche de lierre, dès que j'en croisais, coupe de machette !

Pour ce travail j'étais avec deux superviseurs, Shane un australien et Scooter (en Australie on peut se faire appeler par son surnom) un allemand vivant en Australie depuis 5ans. Sinon  nous étions 4 backpackers, Lio un japonais, Luidgi un italien et Sylvain un français.

Le travail était relativement facile mais très ennuyeux, imaginez-vous en train de marcher entre les arbres avec très peu de lierre à couper pendant 10h par jour. Heureusement que l'ambiance était bonne entre les saisonniers et les superviseurs, j'ai pu bosser un peu mon anglais !

Le gros avantage de ce travail était que les 10h journalières assurait une bonne paye à la fin de la semaine, malheureusement, après trois semaines (contre une prévue au départ  le travail s’est  terminé et il me fallut chercher autre chose.

Même pas eu le temps de chercher !  Le lendemain matin à 6h, Aimeric et Florian (le chauve) tapaient  à ma tente : Lève-toi, on t'attend dans le 4x4 d'ici 5min, tu commences les pumkins !
A peine le temps de me réveiller, j'attrape une boite de maïs et une boite de thon et je me retrouve au milieu d'un champ à ramasser des butternuts !

C'est là que l'enfer a commencé !  9heures par jour, à marcher derrière un tracteur et à faire des squats ou se pencher sans arrêt afin de couper et ramasser des pumkins... Nous avons ramassé 3 types de pumkins : La japonaise, la parfaite, tu la coupes avec un coup de pied, elle n’est pas trop lourde. La grises  énorme citrouille grise pour les prisonniers et hôpitaux, casse pied à couper et lourde à porter, mal de dos assuré ! Et pour finir... les butternuts, une tige dextrement dure à couper avec des sécateurs en carton (10min d'échauffement au réveil pour pouvoir plier les doigt durant la journée) et pas forcément lourde mais en quantité telle que le dos souffre également...

Tout ça sous 30/35degrés en plein milieu du champ  sans la moindre trace d'ombre, autant vous dire que les 8 litres d'eau bus ne sortaient qu’en sueur.

Heureusement le travail était  agréable grâce à l'équipe de choc que nous avions, trois nantais, trois marseillais, deux annéciens et un italien ! Toujours le sourire au bord des lèvres malgré les conditions de travail merdique !

Apres une semaine et demie, la saison des pumkins s’est terminée, il me fallut donc chercher un troisième et dernier travail !

C'est seulement après une semaine de patience que le job shop m'appelle pour un nouveau job.
Je vais picker et trier des graines de bois de santal avec Alexis !

A première vue, le travail semble super, mais comme tout travail de ferme il a ses limites... L'ennui ! Ramasser des graines c'est facile quand les arbres sont remplis, mais quand les arbres sont vides... la journée passe vraiment lentement !

Par moment nous allions chez la patronne afin de nettoyer et trier les graines que nous avions ramassées, nous devions nous asseoir autour d'une table et gratter les graines avec nos ongles pendant 12h ! Passionnant ! 

Mais bon, après deux semaines nous avons pris la décision de reprendre la route et de quitter Kununurra où la chaleur devenait tout simplement, invivable !

See you soon !